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- Pavince sur iNav – Cartes de bathymétrie disponibles Sep 22, 18:57
NOS VISITEURS
Août – Septembre 2017, les sessions carnassiers.
Miribel – Les Eaux Bleues | Rhône – QGF |
Le Grand Colombier | Barrage l’Allement – Ain |
Roche de Condrieux | Le Grand Large |
Les pictos bleus représentent les eaux « ouvertes », lônes, rivières, fleuves…
les pictos verts, les eaux « fermées », plans d’eau, étangs, lacs…
Ce mois de vacances d’aout nous a déjà bien gâté avec un séjour sympa dans le Lot, il nous est quand même resté du temps pour aller traquer nos carnassier Rhodanien. Le temps étant malgré tout précieux et rare, ce récit comporte également le peu de sortie effectuées au mois de septembre. Aux programmes, quelques sorties du soir Quartier Général Frère sur le Rhône, une sortie à Miribel sur les Eaux Bleues, un Grand Colombier, et un retour sur les terres de Condrieux et la découverte du Barrage de l’Allement dans l’Ain ! Un récit très synthétique de tout cela tellement le temps nous manque, la confection des nouvelles cartes iNav et l’organisation autour d’iShare nous prenant la plupart du temps libre.
Le Grand Colombier. Au retour du Lot, nous prendrons un moment pour aller taquiner les becs du Grand Colombier. Sortie d’après midi, 6h de pêche à la recherche de fraicheur. On avait l’habitude d’y aller en bateau, aujourd’hui, lol69 n’est pas de la partie et c’est donc en float-tube que l’on retrouve pour la première fois en 2017 ce plan d’eau qui nous est cher. La construction de la digue qui amputera le plan d’eau à terme arrive à sa fin, c’est donc avec beaucoup d’amertume que l’on embarque. La stratégie est de rejoindre la partie nord-est du plan d’eau pour profiter des hauts plateaux en passant par quelques fosses, puis de se rendre sur un haut fond bien localisé très éloigné du bord, lieu propice ou l’on a déjà pris pas mal de poisson. On pratiquera en verticale après avoir localisé des bancs de fourrage ou de perchettes sur les fosses. Les poissons se tiennent entre 4m et 8m. On voit bien les bancs et certains atteignent plusieurs mètres de large. On prendra quelques tape très sèches et courtes, ne remontant que des leurres souples sorti des têtes plombées sans poisson au bout. Sur les hauts plateaux nord-est Pipo déclenchera un bec presque maillé à deux reprise sur un Speener, d’abord un décroché juste après le ferrage puis au lancer suivant, un décroché au float-tube, rageant. En dehors de cela on ne verra rien, et à part quelques perches très tatillonnes sur le haut fond que l’on arrivera pas à ferrer, la journée sera très calme. Quelques soit la méthode, rien ne veut taper aujourd’hui. Il faudra revenir sous de meilleurs hospices.
Miribel – Les Eaux Bleues. On se retrouvera pour deux sessions courte de nouveau, sur le coup du soir, rejoignant la zone des plages du Morlet. La route décidée est de longer vers l’est la bordure des plages, pour rejoindre les ilots de la base de voile. En bref ils nous faut couvrir la zone jamais scanée afin de parfaire la carte de bathymétrie. Cette zone est ingrate, on le sait, avec beaucoup d’algues et peut de fond. Le vent à 40 km/h n’arrange rien de toute façon, on le sait, la journée va être difficile et on passera plus de temps à palmer pour couvrir du terrain que de lancer les leurres. On passera par les petits îlots puis on ira jusqu’au port de la base nautique afin de le sonder également. L’occasion de faire quelques perches sur des spots herbeux au abord de zones caillouteuses dont certaines atteignent les 30cm. La journée sera peu productive en poisson mais l’on couvrira une zone importante pour parfaire la bathymétrie maison. Au final une sortie peu plaisante mais une carte plus complète 🙂 Il faut bien que certains se sacrifient… Sur la deuxième session, en passant par les fosses de l’ile des castors, et alors que Pavince jouait les perches en surface, Pipo ira d’une gratte plus lente dans 4 m d’eau et saura déclencher le seul brochet du mois dans des eaux toujours très chargées en herbiers, et maillé à 56 cm un poisson qui se faisait attendre.
QGF. Quelques petits tours dans le Rhône en mode Street avec Pipo le soir. On attends la fin de journée pour aller se balader et profiter comme souvent des quais du Rhône à hauteur du pont de Perrache. Sur ce mois d’aout on essaye de ne plus pratiquer en bordure car les petits brochets semblent encore actifs sur ces zones. On décide de pratiquer plus loin et dans le fond, armé de leurre souple 2″ ou 3″ coloris immitatif plombés en 5 ou 7 grammes selon le débit. Ce pattern nous rapportera pas mal de belles perches, et à la clef un quasi record de perche sur ce secteur avec une mémère de 31cm bien fat. Pavince ira d’une coupe net et franche sur ce qui semblait être un brochet de 40cm environ. Les eaux légèrement teintées et des débits plus correct (>500 m3/s) actives les carnassiers er l’on retrouve des tailles plus correctes en action. Ce ne seront pas des parties de pêche folles mais la taille des perches capturées nous donnent satisfaction, surtout sur ce secteur, avec une surprise barbesque qui tirera fortement dans la light du haut des ses 3Kg.
Les Roches de Condrieux. Cela faisait longtemps qu’on avait pas trempé les palmes dans ce plan d’eau de l’Isère, l’envie de Bass à ces époques nous emmènera logiquement la bas, rare lieu du domaine publique dans le coin ou ces spécimens sont représentés. Le seul hic est la pratique du wake-board tracté qui provoque des vagues de manière continue sur toute l’après midi dans un bruit de fond assez désagréable. Les zones de pêche propices au Bass s’en trouvent restreintes et il faut pratiquer entre la berge et les pontons dans une bande d’eau excédant rarement les 10m. C’est assez frustrant mais les Bass sont la. On croisera des pêcheurs en Float-Tube finissant leur journée quand nous nous la commençons. Il faut dire que depuis le début de l’été on arrive pas à décoller avant 13h, les matins sont réservés au cure de sommeil qui manque trop pendant l’année. Les deux acolytes ont fait de bonnes prises avec des spécimens atteignant les 40cm et même un doublé 37/40 sur un cranck. De quoi nous laisser rêveurs mais la réalité nous rattrapera vite. Pourtant Pipo décrochera sur les premiers lancer un bass de 25cm environ et accrocher une mini perhcette avant que tout se calme. On essayera pas mal de technique, en vain. Il faudra attendre le soir et un passage au leurre de surface pour que Pavince ne puisse lui aussi décroché son Bass du jour, pris le long d’un arbre mort, après quelques sauts ils se décrochera du StickBait non loin du float, frustrant. Un double capot dans une chaleur accablante, c’est aussi ça la pêche. On ramènera quand même quelques logs pour la bathymétrie afin de parfaire la carte qui sera bientôt mise en ligne.
Barrage de l’Allement / Ain. C’est enfin l’occasion d’aller découvrir ce spot dont nous avons tant entendu parlé. Des amis habitant dans le coin se proposent de nous rejoindre pour une sortie amicale au niveau de l’île de Chambod. On embarquera en face de l’île car son accès est payant. Du coté de Merpuis, une mise à l’eau en herbe et une en béton permettent de mettre à l’eau aisément, bateau et/ou Float-Tube. Le seul hic du coin, à l’image de Condrieux, est la présence sur zone de pratique de sport nautique, en l’occurrence de ski nautique. Il est autorisé sur une zone bien définie et assez grande, autorisé entre 12h et 14h et après 17h. Cela n’empêchera pas certains bateaux de pratiquer en dehors de ces horaires… La pratique du Float-Tube est donc dangereuse pendant ces heures la. Si vous ajouter à cela l’inconscience de certains conducteurs de hors-bord et la bêtises des autres, il faut être très vigilant. Les vagues provoquées provoquent des trous de plus du mètre et viennent défoncer des bordures déjà bien attaquées. En dehors de ces plages horaires on trouve le calme nécessaire pour tenter de comprendre la pêche et explorer les topologies qu’offre le lieu. On situe bien le lit majeur de la rivière situé dans 15m d’eau, puis les plateaux successifs remontant d’abord dans 8m puis dans 5m. Les bordures sont assez abruptes, seules quelques zones aux abords de plagettes immergées offre des coins moins profonds et bien habités par les herbiers. C’est d’ailleurs sur ces topologies que Pipo pourra lever les premières perches en ayant localisé au sondeur les premiers bancs. Elles semblent nombreuses et bien actives sur des leurres souples 2″. Lors de cette traque de perche il pourra aussi monter un premier bec du coin et maillé à 52 cm. Un combat en canne light qui lui offrira un peut de sensation pour une première su ce « plan d’eau ». On restera d’abord à hauteur de l’île, la longeant pour rejoindre la lône moins profonde, bientôt en réserve, dans laquelle la profondeur n’excède pas 3m à son entrée pour diminuer progressivement jusqu’a 1m. Les herbiers ont colonisés la zone qui semble propice, notamment à la reproduction. A la pointe de l’île, de nombreux amas d’herbiers occupent le terrain, situés dans 2m50 d’eau juste au niveau de la cassure vers les 5m. En arrivant sur zone, on observera des chasses de perche rares et jamais observées auparavant. Elles attaquent par dizaines, en même temps, tout azimut, les alevins présents en surface, provoquant un chaos, et des jets d’alevins sautant pour échapper aux assauts. On profitera comme jamais de ce genre d’activité en armant instantanément nos leurres de surface. Et quel plaisir car à chaque lancer, le leurre fait mouche ou presque ! Les perches sont toutes calibrées entre 20 et 30 cm. Cette frénésie durera environ 30 minutes puis les perches redescendront dans les couches d’eau plus basses. On traversera le plan d’eau pour se rendre en rive gauche et remonter jusqu’au mises à l’eau. La profondeur est plus importante, atteignant 7m en bordure sur certains coins. On trouvera aussi des zones plus vastes, formant des petites baies ou la profondeur fixe de 3m50 offre un lieu de développement adéquates aux nombreux herbiers. Ces topologies propice au brochet seront à explorer plus précisément lors de nos prochaines venue. Aujourd’hui, on ne s’attarde pas, on cherche à couvrir pas mal de surface pour mieux connaitre le coin. On finira dans beaucoup moins d’eau aux abords des petits ports en rive gauche, les herbiers sont très présents et denses et ne laisse guerre le choix de pratique. C’est un terrain pour les grenouilles de surface en texan et du Serpentino ! Une fois de plus, il ne manquera pas de faire parler de lui avec un raté supplémentaire au compteur d’un Pavince plus du tout étonné de tel résultat avec ce leurre. Il déclenche du brochet quasi systématiquement mais aucun poisson ne s’y accroche. De quoi nous donner envie de revenir, ce que nous ferons 4 jours plus tard. Au bilan du jour, 50 perches seront prises et deux brochets, 52 max. En y revenant quelques jours plus tard et profitant d’un temps moins chaud, on ne constatera plus la même activité des perches. On en fera deux fois moins. Les petits brochets semblent avoir pris leur place et ils viendront nous rendre visite à cinq reprises. Pavince ira, comme souvent, de son louper en surface sur un brochet presque maillé, au StickBait slalomant au milieu des herbiers. Ce spot est très prometteur avec une densité de perche exceptionnelle et une bonne présence de brochet. Les sandres et silures sont aussi bien représentés. Le seul point négatif est la présence du ski nautique qu’il faudra éviter lors de nos prochaines venues, en remontant plus à l’amont en direction des falaises, avec une rivière Ain plus étroite et moins pêchée. A suivre…
Le Grand Large. C’est une première cette année, notre retour sur ce must Lyonnais, certes très fréquenté, mais qui offre des possibilités de prises quasi unique en France. Nous nous étions abstenu pour cause de grosse chaleur, favorisant le développement des herbiers, déjà très présent dans la majorité des eaux Lyonnaise, nous faisant craindre la non navigabilité du lieu comme se fût le cas par les années précédentes. Apparemment le faucardage 2017 a bien arrangé les choses et il semble que la pratique de la pêche ne fut point entravée pendant les mois de juillet et aout avec de belles prises dépassant le mètre à plusieurs reprise et un brochet d’1m20 pris au leurre sur le fin aout. On fera deux sessions au mois de septembre, une l’après midi à de 13h à 20h puis une session plus matinale de 7h à 19h. Sur la première comme sur la deuxième on recherchera les endroits du plan d’eau avec des eaux troublées et présence d’herbiers, lieux propices ou se tiennent bien volontiers les brochets à l’affut, dans des conditions de chasse plus facilités par rapport à des eaux transparentes et moins fournies. Sans connaitre, il faut naviguer pour trouver ces spots intéressants mais nos connaissance du lieu et expérience du passé nous facilite la tâche pour se rendre dans ces eaux bien brassées ou la visibilité passe de 3m à quasi nulle. Le bateau facilite également la tâche par rapport au Float-Tube et permet de couvrir plus facilement et plus vite du terrain. Pour autant les premières touches se feront attendre et les prises ne dépassent pas les 40 cm. Les températures extérieurs sont élevées et frises avec les 30 degrés, le vent léger n’apporte pas son lot d’amélioration. Lorsque l’on quitte les zones d’eau troubles, plus rien ne se passe, il faut donc bien se cantonner à ces portions du plan d’eau ou la teinte marron sableuse permet de toucher quelques poissons. Pavince aura la chance de pouvoir déclencher les deux prises maillés du jours à 50 et 51 cm, bien maigre au vu de l’énergie dépensée. Il faudra attendre la dernière heure pour voir enfin les touches s’enchainer, et on a beau utiliser des leurres conséquents, seul de petit sujet très agressifs viennent à nous. On pourra lever une quinzaine de petit brochet sur cette dernière phase de pêche, ayant adopté une dérive naturelle poussé par un léger vent qui nous ramène à la mise à l’eau, notamment Pavince qui fera mouche de manière répété avec un BX Swimmer très productif sur cette fin de journée. Au bilan une vingtaine de brochet, majoritairement entre 25 et 40 cm, et deux prises maillés à 50 et 51 cm. En discutant avec quelques pêcheurs ayant pratiquer le coup du matin, avec des prises maillées à la clef, on décidera de revenir plus tard dans le mois, faisant l’effort du réveil matinal malgré des semaines épouvantes professionnellement, pour espérer trouver du poisson digne de ce nom.
C’est donc une nouvelle session et un départ avant le lever du soleil sur la fin septembre que l’on organise, afin de voir si la pratique sur le coup du matin est plus productive que nos habituelles sessions de faignant de l’après midi… Les yeux collés ne facilite pas le début de la partie mais le coeur y est. On rejoindra directement les même zones que la fois précédente en quête d’eau teintée. C’est fou comme ces parties sont marquées, on distingue aisément la limite entre eaux claires et eaux teintée, et leur frontière est nette. L’explication de ces phénomènes reste une énigme, courant, vent, topologie des fonds, type de sol ? il est difficile de trouver une explication à cela mais les poissons semblent s’y tenir. Aujourd’hui, ayant toujours plus de mal avec une épaule récalcitrante, John lol69 changera la manivelle du moulinet de coté et pratiquera de la main gauche. De quoi bien se marrer sur les premiers lancers un peut hésitants. Il trouvera rapidement les gestes et animations nécessaires pour entrevoir un minimum de résultat. Et cela ne se fera pas attendre, puisque juste après cette phase d’adaptation est sur les premiers lancers corrects, il sentira la tape franche qui ne laisse pas de doute sur le protagoniste. Et même si les sensations sur le bras gauche, inhabitué à ressentir, sont faussées, le cerveau sait qu’il tient la quelques chose de conséquent. Après quelques rush de la bête qui tient le fond, il arrivera, non sans mal, à le brider pour le ramener au bateau et apercevoir la première prise du jour. Le coup du matin nous rapportait rapidement ce que nous étions venu chercher, et un maillé bien fat de 77cm. Ce départ en fanfare nous laisse espérer une suite prometteuse mais nos espoirs seront vites revus à la baisse, une réalité dure voir après tant d’efforts. A part Pipo qui fera contact 5 minutes après mais sur un brochet qui repasse la barre inférieure aux 50 cm, il faudra attendre 1h30 puis 3h de pêche pour revoir nos amis aux 700 dents. D’abord lol69 toujours équipé de son Golem 100 manié main gauche et un bec de 62 cm pris en live. Puis les minutes passeront et rien ne voudra taper, on passera différents type de leurre, variant taille et coloris et un gout amère s’emparera des pratiquants sur le bateau. Il est 10h et le soleil montant commence à chauffer, et on imagine tous que la partie est finie. Un changement de pattern radical et l’emploi de leurre comportant des palettes fera revivre l’espoir, et un Speener manié lentement en dent de scie qui fera monter un 65 cm bien tonique pour un Pavince enfin ravi d’ouvrir son compteur du jour. Puis John lol69 juste avant la pause de midi, même technique et 55 cm qui se laisse tenter par un Speener animé en linéaire. Après la pause déjeuner on ira faire un tour en eau claire, bordure Est, la ou les herbiers pullules dans une eau en générale transparente. John ayant tenu à pratiquer en surface la ou de vieux souvenir resurgissaient, lui donnant espoir de sensations sur un Popper manié main gauche, pas facile. On croisera pas mal de petit brochet, des tanches et autres carassins et même des petits Bass signe qu’ils se sont peut être reproduit… N’ayant pas eu d’informations sur les lachers de cette espèce cette année, on espère tous qu’ils sauront, si c’est le cas, continuer leur développement dans ce plan d’eau et leur croissance, alors préservons tous cette variété de poisson qu’il serait vraiment plaisant de voir enfin coloniser nos eaux Lyonnaises. Après cet interlude de détente et de rigolade, on retournera dans des eaux plus troublées afin de reprendre notre quête de contact. Pipo ayant entamé une sieste, on s’évertuera avec lol69 à trouver le pattern de l’après midi, car les palettes ne nous offre que trop peut de touche sans suite. Peine perdu, il faudra attendre les 17h et une découverte d’une zone encore trop peut pratiquer, en bordure Sud. Nous nous étions que trop peut rendu dans ces coins la du plan d’eau, d’abord parce qu’ils sont souvent fréquentés par des pêcheurs en bordure, mais aussi parce qu’elles sont souvent caractérisée par des eaux claires. Tord à nous puisqu’aujourd’hui les eaux sont ici aussi bien teintées, et les herbiers bien présent, et même si quelques algues verdâtres type nitratée bien collantes habitent également le lieu, la zone semble prometteuse. Pipo pourra enfin glorifier son premier maillé du jour, et il était temps car la fin de journée approchait à grand pas. C’est grâce à l’emploi d’un Bomber coloris argenté imitatif que l’on verra la touche arrivée en direct, juste au bateau, alors qu’il ramenait lentement son leurre, en limite de vibration, que le brochet jaillit du fond pour venir puncher le leurre par le dessous nous offrant un spectacle de touche à vue toujours sympathique. Il ne faudra pas manquer de dextérité pour s’en saisir rapidement avec l’épuisette avant qu’il ne s’y décroche dedans. La mesure affichera 54 cm, de quoi ouvrir son compteur maillé aujourd’hui. On continuera dans l’exploration de cette zone qui révélera une « cassure » assez atypique au Grand Large avec un passage d’un « haut fond » dans 1m60 d’eau vers 3m10, et ce assez rapidement. On ne manquera pas de pratiquer non loin de celle-ci afin de tenter un nouveau prédateur. Ce que Pavince fera parfaitement, armé du classique et irrésistible DT6 qui fera monter un 60 cm bien tonique. Après cela, on ira faire un tour à l’entrée du plan d’eau mais sans déclencher d’autre poisson qu’un petit 35 au leurre souple, il est 18h30, on est tous très fatigué après ces 12h de pêche, on décidera de stopper l’aventure pour aujourd’hui, le compteur Team affiche 14 brochets, dont 6 maillés, 54, 55, 60, 62, 65 et 77 cm, un fort bon score pour selon, la stratégie matinale semble avoir payée partiellement, les prises se seront finalement étalée tout au long de la journée.
Bilan sur cette fin de aout 2017, il fait très chaud, il n’a quasiment pas plu, et avant cela, trop rare ont été les averses qui auraient permis de rafraichir et fournir les plans d’eau et rivières. Les températures d’eau avoisinent en moyenne, les 28 degrés, et dans ces conditions, il est surement préférable de pratiquer sur les coups du matin plutôt que l’après midi ou le soir. Nous y seront, peut être, plus attentif le mois prochain. Pas facile de trouver des spécimens maillés, la pratique plein fleuve semble apporter plus de chance au vu des résultats d’autre pêcheur ! Au mois de septembre, le lôt de fraicheur et de pluie ont favorisés la chute des températures d’eau, passée sous les 20 degrés, réveillant les spécimens maillés et les pêcheurs.
Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs… (13min40 – 310 Mo).
A bientôt pour d’autres pêches dans le Rhône… 😉
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