Sessions Carnassiers Aout 2023 – Le Lot


12 Aout au 26 Aout 2023, Sessions Lot (47).

Après des sessions découvertes du Lot en 2015 au mois d’aout, et en 2016 pour l’ouverture au mois de mai, et durant l’été 2016, 2017 et 2022, tout avait été programmé pour enfin y retourner cette année encore. Cette année, les conditions sont un peu particulières puisque des raisons personnelles empêchent PaVince de pouvoir se rentre dans le Lot immédiatement. Pipo effectuera donc le voyage seul jusqu’à nouvel ordre. Les récits ne prendront donc pas leurs tournures habituelles car il est plus difficile, seul, d’effectuer des plans de caméra et des récits précis. C’est donc un résumé général des sorties et non une approche spot par spot qui vous sera proposé cette année. Etant donné la difficulté de pratiquer seul en flotte tube et pour des raisons évidentes de sécurité, Pipo s’attèlera à des spots situés proches des mises à l’eau.


-> Coté hébergement, on a dégoté, un gite pour 5 personnes, au calme avec du terrain en bordure de route départemental, à 2 km de la rivière, loué sur Internet en dernière minute.  Bon, sur ce coup la on a privilégié les temps de transport court pour se rendre sur les spots que l’on vise. Bref, entre camping, ferme, gite, hôtel et j’en passe, vous trouverez location à votre porte monnaie tellement les possibilité sont grandes.

> Coté Pêche et Spots, comme les années précédentes on a quand même fait quelques recherches Internet et il faut bien dire que les informations abondent. La fédération de pêche 46 est vraiment très actives et les AAPPMA locales suivent bien ! Dans le département du 47 (Lot et Garonne), l’ambiance semble évoluer vers un peu moins de perfectionnisme à la diffusion d’informations, et même si le tourisme pêche signifie quelque chose ici, cela ne semble pas aussi primordiale que dans le Lot (46). On profitera de dépliant pêche bien fait avec des « parcours » carnassiers numérotés, sur certains secteurs bien définis, avec carte IGN à l’appui pour l’emplacement des mises à l’eau, de la possibilité de pratique du bord, etc… On s’aidera des guides de pêche, tout en conservant notre esprit de découverte. On décide de prospecter encore et encore tellement les spots foisonnent. Comme vous le savez peut être, la rivière Lot serpente entre petits monts et mini plaine offrant des typologies et une hydrologie très variables. En arrivant dans le département 47, elle devient une rivière de plaine, plus large, la topologie moins vallonée lui offre une plus grande prestance. Coté bathymétrie, on avait bien mis la main sur quelques cartes qui rendaient bien compte de variations importantes, allant de 1 à 17m, tout dépendant des biefs pratiqués et de la pratique sur celui-ci, en aval du palier, au milieu ou au bout. On s’aperçoit bien que la grande majorité des zones profondes se trouve à l’aplomb des falaise ou de certains paliers, offrant quelques 8m de profondeur en bordure certaines fois, alternant avec des cotés attenant aux plaines sur les zones semi plate ou les champs de maïs ayant remplacés les vignes, côtoient la rivière de près et les hauts fonds très encombrés d’herbiers prédominent… Un canal de navigation est présent sur les zones navigables et offre 17m de fond par endroit, mais il n’est pas rare de trouver moins de 2m au milieu du Lot sur les biefs non navigables. Globalement, on pêchera dans 5m d’eau en moyenne sur tout les secteurs. On trouve des trous plus important et régulier sur les 8m plus en amont sur Caix, ou en aval sur St Sylvestre et l’on ira jusqu’à des fosses de plus de 12m bien localisées. Pour les 17m, il faudra descendre en dessous de Penne, en direction de Villeneuve sur Lot. Cette rivière est régulée, EDF est bien présent, des passes à poissons ont été déployées, et les paliers et écluses sont fréquents, environ tous les 2 km. Le Lot connaît de nombreux barrages sur son parcours. Ils se divisent entre deux catégories, en fonction de leur capacité de production. Son alimentation surtout pluviale, explique les sauts de son débit, les crues brutales d’automne ou de printemps qui peuvent prendre, parfois, un caractère catastrophique. Le débit du Lot a été observé sur une période de 64 ans (1937-2000), à Villeneuve-sur-Lot, ville du département de Lot-et-Garonne, située à peu de distance de son confluent avec la Garonne. Le bassin versant de la rivière est de 10 700 km2 à cet endroit (sur 11 254). Le module de la rivière à Villeneuve-sur-Lot est de 151 m3/s. Le Lot présente des fluctuations saisonnières de débit très importantes, avec des crues d’hiver-printemps, portant le débit mensuel moyen situé entre 193 et 289 m3/s, de fin novembre à début mai inclus, avec un maximum en février, et des basses eaux d’été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel atteignant le plancher de 32,5 m3/s au mois d’août. Sur notre séjour, il oscillera entre 30 m3/s et 60m3/s, autant dire un état de semi étiage, laissant place parfois à quelques poussées courte du à l’ouverture des barrages et le passage de certaines écluses.Le décors était planté, l’aventure Lot pouvait (re) commencé !

Lors de notre épopée dans le Lot et Garonne, nous avons pratiqué pas mal de biefs différents, entendez par la des zones inter-palier (écluse), s’appuyant sur les dépliants pêche et les conseils des locaux mais aussi et principalement sur notre flair, les cartes satellites et nos expériences passées. C’est pourquoi et dans un but organisationnel on décidera d’alterner entre spot déjà pratiqué et donc « connu » et repérage découverte au risque de se planter complètement tellement les topologies peuvent varier sur le Lot à ces endroits.

pictograms-nps-fishingSpots/Biefs : Fumel / Vire / Ladignac – Lustrac / Lustrac – Penne d’Agenais. Dès le premier jour Pipo, venu seul donc, constate un niveau d’eau supérieur à l’année dernière avec un courant légèrement plus appuyé et un Lot très piqué avec de nombreux débris en surface. Les forts orages de ces derniers temps ont sûrement provoqués cela. Sur ses premières sorties, il s’aperçoit rapidement que ça ne va pas être la fête comme l’année dernière. Comme à notre habitude, on pratique très régulièrement au leurre de surface et cette technique nécessite la plupart du temps des eaux « propres », aussi et sur ses premières lancés, elle ne semble pas rapporter immédiatement comme à l’accoutumé.

Malgré cela, il insistera sur cette pratique, car les sensations qu’elle rapporte sont à nos yeux incomparables. Sur certaines journées, il rentrera bredouille avec cependant beaucoup de petites touches et des décrochés qui n’aboutissent pas. Cependant, et en s’évertuant à pêcher dans les zones ombragées, étant donné les fortes chaleurs, il sortira son épingle du jeu avec quelques beaux spécimens de chevesnes.

 Alors que l’année dernière ils ne semblaient pas très présents, cette année, ils semblent un peu plus actifs et coopératifs.

Il pratiquera le spot de Fumel où la concentration de perches est habituellement importante sans pour autant en faire énormément.

Il ira également sur le traditionnel spot situé entre Ladignac et Lustrac, ce bief qui, en 2017 semblait être le plus prometteur, est devenu depuis un désert à carnassier. A noter les jolis travaux réalisés par la AAPMA du coin qui a rénové la mise à l’eau, autrefois boueuse et inutilisable par une magnifique rampe et un parking attenant.

Nous n’avons toujours pas compris pourquoi ce bief s’était désertifié depuis les années car les conditions de tenue des poissons y sont excellentes, peut être la catastrophe du barrage de Fumel qui a tout emportée sur les biefs aval, comme on en avait parlé l’année dernière dans notre récit. On le pratiquera plusieurs fois dans le séjour pour insister, et espérer retrouver la prospérité d’antant mais cela sera peine perdue. À part de nombreux petits chevesnes en présence en surface avec lesquels nous ne manquerons pas de jouer, notamment avec l’utilisation de petites imitations d’insectes telles le NotoBug.

Il est difficile d’apercevoir autre chose sur ce bief…

En remontant un petit peu en amont sur le bief de Vire sur Lot. Il redécouvrira un spot que nous n’avions que très peu pratiqué ou l’espèce prédominante semble être la carpe. Malgré cela, il pourra célébrer beaucoup de jolis spécimens de chevesnes pris la plupart du temps à l’ombre sous les frondaisons. Les « parpaings » du Lot sont au rendez vous cette année alors qu’en 2022 on peinait à les voir / attraper.

Le lien entre activité de ces gros chubs et le niveau du débit semble quand même assez importante en été, et même si le débit est toujours remarquable sous les paliers, c’est bien l’état général de la rivière qui semble influencer cette espèce.

Il retournera également à l’aval de Lustrac pour pratiquer ce bief qui était celui qui avait le plus rapporté notamment en 2022. L’année dernière nous y avions fait des pêches miraculeuses tant la densité de black-bass y est importante.

Cette année les poissons semblent avoir disparu, là où nous en apercevions par dizaines allant ci et là en bordure, aujourd’hui, force est de constater que la surface a été déserté. Est-ce les orages de ces derniers jours et les conditions météorologiques en général, les débits un petit peu plus prononcés ou un Lot un peu sale, il est compliqué d’expliquer cela. La température des eaux également très importante allant de 27° sous les paliers dans les zones oxygéné à l’ombre jusqu’à plus de 33° sur des zones plus calmes en plein soleil.

Quand à PaVince, resté à Lyon, il prends des nouvelles régulièrement, et suggère de varier la pratique en essayant de viser un petit peu plus profond dans les obstacles, en utilisant des techniques en texan ou en waky même si ces dernières ne sont pas les techniques que nous préférons.

Il faut dire que la pratique en surface beaucoup plus dynamique rapporte plus de sensations, et nous sommes donc toujours un petit peu réticent à pêcher le black-bass de manière « traditionnelle » car cela est moins fun.

Cependant et pour faire du poisson, il faut parfois se rendre à l’évidence et se forcer un peu. Nous avons tout ce qu’il faut dans les boites pour cela, et cela ne manquera pas de rapporter un peu plus.

Il y aura également une prospection, et un nouveau spot situé sur Penne même, en empruntant la mise à l’eau à située en rive gauche au niveau du Pont de Penne d’Agenais. Ici le Lot est beaucoup plus large les bordures un peu plus dégarnies.

Mais de nombreux spot marqués sont encore présents avec même une magnifique anse alimentée par une petite rivière, où la nature débordante offre un spectacle et un potentiel impressionnant.

La journée sera encore difficile pour lui et il faudra attendre le tombée du soleil pour que les poissons ne se réveillent.

Il pourra alors célébrer successivement quelques Bass. Pris ci et là parfois sur des chasses de surface, et avec à la clef ce jour-là, une énorme surprise.

Alors qu’il venait de faire un Black bass d’une trentaine de centimètres sur une chasse. Une deuxième chasse est apparue légèrement latéralement, décalée d’une dizaine de mètres de la bordure. Pipo jouera le coup sans trop se posé de question, son stickbait sera pris violemment en surface et un combat musclé s’en suivra, le monstre se révélera lors d’un saut hors de l’eau, mettant un peu plus la pression au protagoniste. Après une bonne gestion des rushs, il pourra se saisir de la bête affichant, 48 cm sur la réglettes, record du séjour.

Après une semaine à pêcher seul, ce qui est parfois déprimant, Pipo aura le plaisir de voir son acolyte Pavince le rejoindre enfin pour les quatre derniers jours de pêche. L’idée n’est plus à la prospection mais bien bel et bien à l’optimisation du peu de jours de vacances que Pavince pourra s’offrir cette année, il faut donc viser juste dès le premier coup. C’était sans compter sur la canicule qui allait s’abattre sur la région avec des températures dépassant les 43°. Dans ces conditions il est difficile de se maintenir à ses projets et nous nous rabattons alors sur des biefs où l’ont sait les bordures ombragées. Ce ne sont pas les meilleurs spots que l’on connaît mais il est plus prudent de ne pas s’aventurer en plein cagnard et risquer le malaise.

Certains jours cela nous plante complètement et on frôle le capot, sur d’autres, on arrive à tirer notre épingle du jeu. Par ces fortes, températures, la pratique n’est pas compliquée, on vise le peut d’ombre avec nos leurres puis on cours s’y réfugier pour respirer un peu. On a beau se mouiller la tête, l’eau du Lot à 33° nous chauffe les visages qui dégoulinent et la transpiration remplit d’eau les wadders. Il faut vraiment être accro pour pratiquer dans ces conditions.

Nous ne croiserons quasiment personne sur l’eau tellement la température est insupportable. Simplement, quand vous ne disposez que de quatre jours de pêche sur tout l’été, et bien vous en profitez dans ces conditions. Les leurres de surface, ne rapportent toujours pas beaucoup, et il faut s’évertuer à pêcher lentement, en laissant descendre des créatures ou autre vers, très doucement, à l’aval des frondaisons ou des obstacles, pour trouver les bass. Ils semblent se situer dans une couche d’eau entre 2 et 4 m de profondeur.

À force de pratiquer. On arrive même à retrouver du plaisir sur cette technique qui certes, moins dynamique, peut apparaître comme amusante, lorsque l’on arrive à bien constater les décalages de ligne est les ferrages à retard.

Le plus difficile avec la légèreté des montages, est de maintenir un semblant de tension dans le fil pour pouvoir apercevoir ce décalage. Les bass partent avec latéralement, où, en revenant vers vous rendant les touches parfois difficile à déceler. En journée, cela semble être la seule technique qui rapporte un peu de poisson. Sur les tombées de soleil, on reprend nos pratiques en surface et en visant très près des obstacles à l’ombre.

 Ainsi, on arrive à en faire monter quelques uns, moment où ils semblent le plus actif, l’occasion de se procurer de belles sensations.

Sur le dernier jour de pêche, la température annoncée ne sera que de 28° avec un ciel légèrement couvert. On se dit qu’il est alors l’occasion d’aller prospecter un plus en amont d’un poste que l’on avait déjà bien pratiqué, nécessitant de pouvoir palmer pendant plusieurs dizaines de minutes afin de remonter le courant, on devrait découvrir de nouvelles zones relativement intéressantes avec des postes abritant pas mal de Black bass.

 Nous en prendrons note pour les années futures. Il est souvent difficile en float tube de couvrir l’intégralité des biefs en fonction de l’endroit où vous pouvez à vous mettre à l’eau. Vu les distances en jeux, il est intéressant le long d’un bief de pouvoir trouver plusieurs postes d’embarquement, ce qui n’est jamais chose aisée sur cette rivière, il faut régulièrement user de la palme si vous souhaitez du renouveau.

On arrivera malgré cela à quasiment rejoindre l’aval d’un poste que l’on avait pratiqué auparavant.

Plus l’on pratique cette rivière, plus l’on se rend compte que la densité de Black bass selon les biefs est complètement inégale, du département 46 au département 47, avec des topologies qui paraissent intéressantes sur certains bief et qui au final se révèle moins productives.

Cela est parfois trompeur et seul l’expérience, vous indique la route à suivre. Là où les années précédentes nous pensions qu’il n’était pas spécialement intéressant de pêcher à l’aval de Villeneuve, nous avons revu nos positions, et je pense que nous n’hésiterons pas à descendre un petit peu plus bas les années prochaines. Le bilan de cette année est malgré tout moindre que celui de 2022 qui semble avoir une était une année prolifique.

Cependant, nous avons su tirer notre épingle du jeu avec quelques belles prises. Seulement un ou deux capot à déplorer et la découverte de nouveaux spots qui, c’est sur, nous rapporterons lors de nos prochaines sorties sur cette rivière mythique.

Pour finir le séjour, un petit tour sur Cahors le jour du départ en mode street fishing après avoir dégusté les délices du pays, pour y faire quelques Bass à l’affût dans les herbiers du parcours de ville, toujours un plaisir de constater que la densité y est fidèle à elle même !

 

pipo pavince  total
chevesnes 10 (50 cm max) 4 (25 cm max) 14
black-bass 60 (48 cm max) 25 (37cm max) 85
perche 10 1 11
 total 80 30 110

Records poisson :

chevesne 50 max Pipo
black-bass 48 max Pipo
perche 25 max Pipo

Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs… (20min30 – 380Mo).

A bientôt dans le Lot… 😉


 

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