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- Pavince sur iNav – Cartes de bathymétrie disponibles Sep 22, 18:57
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Juillet 2024, les sessions carnassiers.
Le Vidourle | Longeville |
Les pictos bleus représentent les eaux « ouvertes », lônes, rivières, fleuves…
les pictos verts, les eaux « fermées », plans d’eau, étangs, lacs…
Bonjour à tous, un très court récit du mois de Juillet avec beaucoup de retard… Je ne ferais qu’un très bref résumé de ces sorties, plus pour nos statistiques personnelles et nos souvenirs que pour une utilité informationnelle. Désolé pour nos lecteurs les plus fidèles, on essayera de faire mieux dans le futur. Les événements personnels ne nous ont pas permis de consacrer beaucoup de temps à nos passions piscicoles et informatiques.
Le Vidourle. On profitera d’un long weekend pour retrouver ce fleuve qui avait occupé pas mal de notre temps dans les années 2015. Nous y faisions parfois des ouvertures où des pêches d’été dans un cadre sauvage et préservé. Ce moi de juillet marque la fin de fraie des BlackBass et c’est logiquement cette espèce que nous descendons traquer dans cette région du sud. Leur densité y est importante, elle l’était tout du moins à l’époque, c’est l’occasion de retremper les palmes sur des spots bien connus. Nous ne jouerons pas la carte de la prospection, ne disposant que deux 3 jours de pêche, on choisi la sécurité et l’on pratiquera les coins connus, spot de l’A9, amont et aval de St Laurent d’Aigouse. On utilisera les techniques classiques sur la recherche du Bass, tout en prospectant plus généraliste par moment afin d’éventuellement attraper une perche voir un brochet. Sur le spot de l’A9 que nous nommons comme cela car il passe sous l’autoroute, on remontra comme à chaque fois en direction des petits radiers en passant par les étendues massives de nénuphars et autre bois morts qui jonchent les bordures. Pipo pourra faire quelques perches en pleine eau, tandis que Pavince se concentre sur les spots marqués et obstacles. On usera pas mal de leurres de surface mais les Bass ne répondent pas. Il faudra attendre d’arriver dans les petits courants que forment les paliers naturels pour en entrevoir la queue d’un.
Sur St Laurent, les topologies sont plus propices et au premier lancer le long d’un arbre mort, le StickBait est saisi. De bonnes augure se dit on, une partie de pêche qui commence fort ne peut que se prolonger… Malheureusement la pêche en surface ne rapportera pas plus, il faudra peigner plus doucement sous les frondaisons, il faut dire que la températures extérieure frôle les 40 degrés. On remontera à l’amont en visant tous les trous et autres structures immergées, commençant régulièrement en surface puis en descendant dans la couche d’eau avec des créatures plus ou moins plombées ou des petits shads.
Une belle action sur une imitation de grenouille, le Bass engamera le leurre suite à des tirées sous les arbres et avant la nappe de nénuphars.
Sur la partie aval de St Laurent et pour notre dernier jour, la météo annoncée est pluvieuse voir orageuse et on hésite à se mettre à l’eau. Après étude minutieuse des cartes satellite et voyant le sens du vent tourné, on décide de se jeter à l’inconnu. Bien à nous puisque le ciel se dévoilera, l’orage s’éloignant à l’Est, nous laissant dans un bain de soleil fort agréable. La Stratégie est la même ici, on prospecte les spots marqués abritant habituellement les Bass, mais rien ne rentre ou presque. Pavince décidera de pêcher « à l’envers », et sur des zones absolument pas propices à la tenue des poissons, et cela fonctionnera. Les Bass semblent postés sur des zones types chevesnes, à courant faible, et pas spécialement encombrées. Tantôt au Popper, tantôt au leurre souple, ils répondent assez bien si tant est que vous choisissiez la bonne « mauvaise » zone. C’est assez troublant de pratiquer ainsi car psychologiquement on se dit qu’on y est pas du tout et qu’aucun poisson ne se trouvera la, et pourtant…Habitué, comme tout pêcheur de Bass, à viser des endroits bien précis, il faut tout remettre en cause et cela fonctionne. Pipo usera de Cranck type Golem 100 et 200 sur des obliques à la bordure et pourras lui aussi sauver ses parties, bien maussades jusqu’ici. On ne fera pas des scores extraordinaires mais réconfortant au vu des résultats du peu de pêcheur croisés qui nous annoncent systématiquement une pêche difficile. Peu importe, on est venu prendre du bon temps, changer d’air et d’eau et le résultat est la, on va trouvé nos Bass préférés, dans une région que l’on affectionne et dans un fleuve dans lequel on retrempera les palmes sans aucuns doutes.
Longeville. Nous irons une seule fois sur le plan d’eau de Longeville, ici aussi pour aller traquer les Bass. Le moi de juillet est propice sur cette espèce qui sort de fraie et qui doit à coup sur s’activer. La météo des weekend Lyonnais ne nous donnera pas d’autre occasion valable. On procède sur nos parcours habituels sur ce plan d’eau avec une route bien définie au regard de nos expériences passées sur la tenue des poissons. Cependant et après quelques heures de pêche, on ne touchera rien ou presque, remettant en cause la stratégie appliquée. Après discussion on remettra en cause, à l’image de ce que nous avions vécu dans le Vidourle, nos pratiques. On décide de se rendre sur une zone que nous avions abandonné tellement les résultats n’y avaient jamais été à la hauteur. Cette zone où l’eau semble trop stagnante, avec des herbes vertes collantes, eco-système qui parait atrophié et peut prometteur. Aujourd’hui des vacanciers font même la fête sur le bord, barbecue et risque a fond, on sent les basses (de la musique) taper dans les palmes. Peut importe on commence et adaptons nos prospections en bordures, sur des pêches lentes, à la créatures coulantes à pic le long des obstacles, ou à l’imitation grenouille plus planante en sub. Et la magie opérera, au survol d’une grosse souche immergée, la grenouille fût punchée violemment, un monstre surgissant de nul part s’en saisira sous la surface, repartant dans les branches. Pavince saura immédiatement qu’il aura à faire à quelque chose de rare, il faut garder son calme et brider consciencieusement, et faire sortir la bête de ce décor chaotique. une fois entrainé en eau plus sereine, il faudra gérer les rush de la bestiole et éviter à tout pris le saut hors de l’eau qui marquerai un décroché fatal. La grenouille montée en Texan, et malgré un ferrage appuyé, n’assurant pas une accroche parfaite. Après quelques sueurs et grace à l’épuisette mise à disposition par Pipo, le monstre pourra être mis au sec !!!! une action mythique qui restera gravée dans les mémoires, on ne s’attendait pas à pareil action ici. Pavince pourra célébrer son nouveau record BlackBass à 53 cm sur la réglette, inespéré !
Bilan sur ce mois de juillet 2024 passé à traquer les diables verts, des retrouvailles encourageantes sur le Vidourle et de belles surprises sur des plans d’eau que l’on connait mieux à présent si tant est que vous sachiez vous remettre en cause et changer vos habitudes !
Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs… (4min30/71Mo).
A bientôt pour d’autres pêches dans le Rhône… 😉
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