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- AUGÉ Gérard sur Réglementation domaine public / privé – eaux libres / closes Déc 2, 10:25
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Jeudi 14 Juin 2012,
Le Rhône toujours et plus que jamais dans un sale état pour cause de chasse du barrage Suisse de Verbois, nous partirons donc pour une petite partie en Saône avec Nico 😉 Le débit est de 450 m3/s et nous oblige à pêcher une lône, n’étant pas équipé aujourd’hui de cage suffisamment lourdes. Nous irons repérer celle de l’île de la Pradelle à hauteur de Quincieux / Varennes.
C’est donc à 13h00 par 24 degrés que nous nous rendons avec Nico en direction des rives de la Saône à l’île de la Pradelle. On accédera au spot par la route de Varennes au départ de Quincieux . Avant d’arriver sur Varennes, emprunter le chemin de la queue de l’île sur votre droite, à 500 mètres vous y êtes.
Le spot se trouve sur une aire de pic-nique fraichement entretenue, avec rampe de mise à l’eau située en bout de parking, la pelouse bien verte est encadrée d’arbre, la voiture peut être posée juste à cotée de nous, il y a même des tables formées de vielles pierres de battisses qui habitaient jadis le lieux, c’est idyllique…
Un joli spectacle s’offre à nous, cette lône à quelque chose de mystérieux, la végétation règne en maitre, sauf sur les endroits élagués probablement par les associations de pêches locale. Elle déborde dans ce bras de Saône, les abords sont d’ailleurs casi impraticable à la pêche hormis sur toute la largeur de l’aire.
Pêche au feeder pour tous les deux, Nico montra, comme à son habitude, pas moins de trois cannes… Le courant est faible, la profondeur aussi 🙁 On constate entre 20 cm et 1,20 m d’eau. Cela nous permettra d’utiliser des cages légères, ou plutôt moins lourde que d’habitude, 40 grammes suffisent pour le maintient. Le temps de s’installer et lancer deux cages, pour constater une absence totale de touche, ni Nico sur ses trois cannes, ni moi, n’avons eu le moindre contact. Je doute du lieu, de la méthode, et décide de mettre plus de chance de mon coté en montant une canne au coup à 6 mètre, bouchon plat à caler. Alors que je commençais à monter ma ligne sur le bord, dos tourner, j’entendis un bruit me rappelant celui d’une canne ripant sur son support (que j’avais déjà entendu lors d’une pêche en étang lors d’un petit départ avec un frein trop serré). En me retournant, je constate que c’est bien ma canne feeder qui à giclée du support, je rattrape rapidement le manche encore sur la terre ferme, et voit mon moulinet se vider, la bobine part à une vitesse impressionnante, le temps de prendre doucement contact sans ferrer tellement je suis surpris, je sens le poisson un instant se diriger vers les nénufars situés en face et la c’est le décroché ! Un mauvais ferrage surement, du à la surprise et à la violence du départ. Émotions passées, on pêchera à caler, tranquillement, les feeder ne nous embêterons malheureusement plus de la journée.
Sur les cannes au coup , on tente de bien amorcer pour faire rentrer le poisson, mais c’est tantôt le courant qui change, tantôt les arbres et autres débris qui dérivent, qui rendent la pêche difficile. On fera quelques brèmes, un petit carrassin et un gardon qui finira en vif. Suite à quoi, on montra nos ligne carnassiers, moulinet léger, canne light, petite cuillère surmonté de leurres souples. Aujourd’hui j’ai mon bas de ligne acier, et c’est décidé, je ne casserai plus sur le peut de touches que j’ai ! Alors que Nico préparait sa monture, je décide d’aller tester juste deux trois coups mon montage à 10 mètres en aval de notre campement. Ce sera l’occasion de tester la nage de la cuillère et de son souple avant le coup du soir fatidique. Je lance en bordure de nénufar, et décide de peigner en commençant par la surface. Quatre tour de moulinet plus loin avec une animation façon « tirette » et le contact se produit, je sens tout de suite la tape, et ferre instantanément la bestiole. C’est piqué, je la sens bien, il s’agit à présent de ne pas la perdre et de la ramener au bord à l’aide d’un frein bien réglé et d’un peut de dextérité. J’aperçois au loin une forme longitudinale blanchâtre… Je pense d’abord à un gros chevesne mais lorsque Nico viendra à mon aide avec l’épuisette, on s’apercevra vite que le chevesne n’est autre qu’un magnifique sandre !!
Le beau mesure 45 cm exactement pour 740 grammes. Le vorace avait engamé la cuillère en entier, cela dit, il a été facile de lui ôter et il a pu repartir sans souci, mais non sans avoir eu du mal à reprendre ses esprits. Les séances photos, c’est pas son truc 😉
Nico tentera de reproduire l’événement mais aura moins de chance dans ses réalisations… Avant la nuit et pour profiter au mieux de cette dernière demie-heure de pêche, on décide de plier le campement et prospecter la lône du début à la fin. C’est l’occasion de provoquer le carnassier apparemment bien présent ici et de mieux découvrir les éventuels spots. Ce sera bien calme pour les leurres et on ne trouvera pas d’autre endroits adéquates pour des pêches de blancs à plusieurs.
On pêchera jusqu’à 22h00. Au bilan de cette petite journée repérage Saône, 5 Kg pour la team sur 7 poissons dont un sandre, nouveau venu dans la team, et un beau !
Spécial kiss à celles et ceux qui nous lisent dans l’ombre….;-)
Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs…
A bientôt dans la Saône…;-)
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