Sessions Carnassiers – Juillet/Aout 2018


Juillet – Août 2018, les sessions carnassiers.

Float-greenMiribel – Les Eaux Bleues Float-greenLe Grand Large
bord-greenGravière de Longeville  Barrage l’Allement – Ainbord-blue

bord-blueflaot-bluebord-blueLes pictos bleus représentent les eaux « ouvertes », lônes, rivières, fleuves…

bord-green Float-green boat-greenles pictos verts, les eaux « fermées », plans d’eau, étangs, lacs…

Un seul récit pour ces mois de juillet et d’aout, la canicule ayant eu raison de nous au mois de juillet, et un mois d’aout sans voyage pour les vacances, on pratiquera essentiellement nos eaux Lyonnaises. Pour tout dire nous ne sommes sortis qu’une seule fois début juillet, heureusement les quelques jours de vacances du moi d’aout nous offrirons plus de possibilités. Au programme, quelques sorties à Miribel aux Eaux Bleues, au Grand Large, à la Gravière de Longeville, puis sur le Barrage de l’Allement pour finir. Un récit plus que résumé, on garde l’essentiel ici, le temps nous manquant cruellement pour relater dans les détails nos expériences de pêche.


pictograms-nps-fishingGravière de Longeville.bord-green Début juillet, on retournera sur cette gravière de l’Ain, excellente alternative à nos habituels spots Lyonnais. Les températures sont élevées et affiche 36 degrés, heureusement un vent du nord vient atténuer ce ressenti invivable. On pratiquera l’après midi en plein cagnard ce qui ne facilite pas nos affaires et à part quelques sifflets déclenché ci et la, il faut attendre 19h30 pour entrevoir un semblant d’activité. Il faut aussi pratiquer la ou la profondeur dépasse les 4m pour déclencher quelques touches. C’est armé de leurre à palette, type Speener ou Divinator, que l’on arrive à prendre quelques poissons atteignant péniblement les 40 cm. Seul un poisson correct dépassant les 60cm sera capturé, alors que le soleil tombe à l’oblique, le Speener sera pris violemment à la descente d’une animation en dent de scie. Le combat est tonique, et même si la température de l’eau est élevée, les becs sont très combatifs. Un poisson qui vient sauvée une journée bien calme en brochet maillés, bilan une dizaine de brochet fait, un seul passe la barre des 60cm.

Sur une autre session, on décide de se faire violence et de se lever tôt pour tenter enfin un coup du matin. C’est accompagné de lol69 que l’on se rendra sur la gravière, une première pour lui qui découvrira par cette occasion ce plan d’eau dont nous avons tant parlé. Objectif, couvrir du terrain afin qu’il en découvre les principales topologies et possibilités, on ne cherche pas aujourd’hui une zone en particulier, le but est de parcourir la totalité du plan d’eau, chose possible sur plus de 8h de pêche. On pratiquera de 8h à 21h, autant dire que l’on finira la journée dans le jus. Pipo décide de commencer la partie aux leurres de surface pour éventuellement déclencher un poisson actif du matin. Bien à lui, puisqu’il pourra opérer sur un joli BlackBass ayant succombé au StickBait en lisière d’une souche immergée. Après quelques sauts hors de l’eau dont ils ont le secret, et un combat bien géré, il pourra célébrer un joli Bass de 40 cm bien tonique. On le savait, cette alternative est plus qu’intéressante ici, ou lorsque la traque du brochet ne vous motive guère, une battue au BlackBass peu sauver la partie ! Il lance la partie de bien belle manière mais l’enthousiasme retombera vite. On arrivera tous à déclencher des petits brochets sur le long de la journée, tantôt sur des leurres dynamiques type Lipless ou poisson nageur Cranck, tantôt sur des animations plus lentes au leurre souple, rien ne se détache vraiment aujourd’hui. Il faudra la aussi attendre l’oblique tombante du soleil du soir pour enfin célébrer un brochet digne de se nom, et c’est Pavince qui s’offrira se plaisir, sur un Daiwa Duck Paddle coloris imitatif pailleté, la touche sera violente et le combat tonique, avec au bout un bec affichant les 70cm sur la réglette ! Bilan positif avec quelques douze brochets capturés et un Bass de 40.

Enfin pour finir nos périples d’été, on persistera en journée, sur une courte sortie fin aout. Aujourd’hui encore il fait très chaud et l’absence de vent en début de partie nous laisse amorphe sur les Float-Tubes. Heureusement, un léger vent du nord viendra nous caresser le visage et nous redonner un peu d’énergie pour finir la partie. On varie les stratégies afin de déclencher un poisson, mais on le sait, dans ces conditions, les choses sont compliquées. Seul un passage sur des leurres souples déplaçant beaucoup d’eau et manié en linéaire assez rapide donne un semblant de réaction, de quoi louper quelques poissons qui viendront taper sans s’accrocher… Pipo, armé d’un montage 360 aura plus de réussite et pourra accrocher un brochet de 35/40. On décidera de s’adonner à une partie en surface sur une des bordures ou la végétation aquatique qui borde le plan d’eau offre planque idéale pour nos amis BlackBass. L’occasion de faire quelques petits Bass en surface, toujours plaisant quand les brochets sont à Off. Ils ne sont pas spécialement actif, beaucoup suivent les leurres sans conviction, mais en jouant certaines fois sur la concurrence, on arrive à en capturer quelques uns. Bilan maigre mais plaisant, 4 Bass et deux brochets.

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Miribel – Les Eaux Bleues. Float-greenOn se retrouvera pour une session du matin en espérant que cela soit plus productif que nos éternelles coup du soir. Les herbiers se sont développés abondamment et comme souvent à cette époque, il faut pratiquer en montage texan ou bien trouver les travées disponibles. Ce que s’empressera de faire Pipo, armé d’un Golem 100, poisson nageur toujours efficace pour dégrossir une partie. Et il ne mettra pas longtemps à faire parler de lui, alors qu’il survolait un tapis d’herbiers dans 2m50 d’eau. La touche sera tout en retenue, le laissant d’abord croire à une algue, puis sentant les coups de tête, il se rendra vite compte qu’il tenait la quelque chose d’intéressant. En effet le poisson est maillé, et après un combat sympathique et une prise à la main délicate, on pourra mesurer 61 cm. Seule réelle action de la journée, on peignera tout type de topologie, hauts fonds, fosses de 8m, variant les techniques, rien n’y fera. On finira vers 14h, dans une chaleur torride, heureux de retrouver un peu d’ombre en bordure sous les arbres.

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Le Grand Large. boat-greenDeux sorties courtes en journée histoire d’effectuer une pêche de proximité, la solution Grand Large est simple et rapide pour nous mais on le sait, il est souvent difficile de pendre du poisson correct sur cette période. Contrairement aux Eaux Bleues, cette année les herbiers ne sont pas aussi développés, peut être du à un faucardage intensif, difficile de savoir. Ajouter à cela, de nombreux estivants s’adonnent à leur plaisir divers et variés, aviron, voile, canoë, il faudra jouer de prudence pour éviter les collisions. A chaque sortie on bénéficiera d’un vent prononcé, offrant cette de quoi se rafraîchir les idées mais qui creuse le plan d’eau avec des vagues parfois importantes qui donneraient la nausée. Comme souvent au mois d’aout les perches semblent se réveiller et on en aperçoit pas mal derrière les leurres.Pour autant nous ne somme pas la pour ça et l’on s’évertue à s’essayer au brochet. On s’arme donc de leurre plus conséquent pour espérer déclencher un bec maillé. Peine perdu, ce sont inévitablement des petits brochets qui se présentent et qui semblent bien être les seuls à vouloir en découdre en journée.Seule action « à part » avec ce brochet de 52 cm venu percuter le BX Swimmer, enfin de quoi tordre un peu le carbone. Le point positif est qu’on apercevra pas mal de BlackBass allant ci et la en bordure dans les herbiers, pas mal de 20/25cm, certains avoisinent les 40cm, signe qu’ils se sont bien reproduit cette année. Alors respectons tous cette espèce, prônez le no-kill même si la fédé daigne protéger ce poisson. Nous pensons qu’un no-kill BlackBass permettrai peut être d’installer cette espèce dans nos eaux…, le débat est ouvert.

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Barrage de l’Allement / Ain. bord-blueEnfin de retour en mode coup du matin sur ce spot si prometteur mais qui, pour l’instant, reste encore un peut mystérieux pour nous non initiés. On embarquera du coté de Merpuis comme à notre habitude, et on décidera de remonter à vers l’amont afin de découvrir d’autres zones que celles que nous avions pratiqué précédemment. On s’attache à pratiquer à la cassure entre « hauts fonds » et lit majeur. Les nombreux herbiers remontent bien dans la couche d’eau, et colonisent la colonne y compris dans 6m d’eau. On s’arme de leurre souple bien grammé pour peigner les différentes couches d’eau mais l’on garde toujours sous la main un leurre de surface pour jouer sur les nombreuses chasses de perche. On l’avait constaté l’année dernière, les perches sont très présentes ici, et leurs chasses peuvent offrir un spectacle unique avec de nombreuses prises à la clef. Et cela ne mettra pas longtemps à se produire devant nous, alors que nous pêchions dans 6m50 aux abords d’herbiers bien dense, les premiers ricochets de poisson blanc commencèrent. Puis, comme souvent, des rafales d’attaques simultanées s’en suivent, les perches opèrent en banc et se coordonnent pour obtenir de meilleur résultats. C’est alors qu’il faut sauter sur les StickBait et lancer dans le tas. L’occasion de faire quelques perches, pour autant, elles ne se laissent pas berner facilement aujourd’hui. Emotions passées, on continu notre route puis lorsque le lit majeur se rapproche de la bordure que l’on pratique, on traverse afin de retrouver des topologies plus adéquates. C’est dans un petit port ou sont amarrer quelques bateau que Pavince pourra célébrer le premier brochet du jour, pris au DT6, il viendra puncher le leurre à la remontée, à quelques mètres sous le Float-Tube, un ferrage à vue toujours plaisant, et 48 cm au bout. Pas de quoi fanfaronner mais une prise sur le barrage de l’Allement, vaste étendue d’eau difficile à cerner, est toujours gratifiante. On remontra sur plusieurs centaines de mètres avant  de retrouver le lit majeur du coté de notre bordure et que le vent ne se lève, on traversera de nouveau le plan d’eau, pour rejoindre des hauts fonds colonisés par de nombreux herbiers. L’occasion pour Pipo de lever une belle perche prise au Speener à la cassure. Après cela, on s’arrêtera manger un bout sur un ponton privatif. A peine posé pour casse-crouter qu’une immense et assez surnaturelles chasse de perche se produira à quelques dizaines de mètres de nous. Un vacarme impressionnant, rarement observé auparavant, comme si une explosion sous marine avait fait se soulever des milliers d’alevins, expulsés hors de l’eau par la déflagration. Pavince lâchera son sandwich et sautera sur sa canne, et du bout du ponton, malgré le vent, jouera le coup pour faire aisément une dizaine de perche au StickBait. Certaines sont déjà bien gavées et recrache une multitude d’alevin une fois prise, signe que leur attaques avaient été productive. Après ces actions assez déconcertantes et avoir avalé nos casses-dales, on fera demi tour pour rentré doucement. Les chasses de perche ont disparu, elles sont redescendu dans le profondeurs. Le coin est propice, avec une dalle de rocher d’environ 10m de large dans 1m d’eau, plongeant brutalement dans une zone d’herbiers denses noyés dans plusieurs mètres, occupant bien 5m de largeur, puis une zone profonde située entre 4 et 7m de fond. Pavince jouera le coup de la lame vibrante pour tenter au milieu des nombreux banc détectés au sondeur et semblant se tenir près du fond. Se sera d’abord une frappe sèche d’une belle perche d’environ 30cm. Puis jouant le même coup, une frappe plus franche et plus lourde. La canne plie bien et le poisson donne des coups de tête. En remontant calmement la ligne, il pourra découvrir un joli brochet piqué du bout des lèvres. En assurant le coup, il pourra s’en saisir s’en trop de mal, mais à peine décroché, il se débattra et en profitera pour rejoindre les profondeurs s’en avoir participé à la traditionnelle photo. Un bec qui devait avoisiner les 60cm, enfin. La pattern à la lame semblait être le bon du moment, un petit brochet viendra confirmer cela quelques minutes après. On finira la journée dans un vent fort, au milieu des pédalos, non content d’un résultat qui peut paraitre médiocre pour certains mais qui reste flatteur pour nous. Faire du poisson, qui plus est maillé, à l’Allement, reste chose peu évidente, surtout lorsque vous ne connaissez pas les topologies et les techniques qui vont avec, on s’affine, on progresse, et cela se voit !


Bilan sur cette fin d’été 2018, il a fait très chaud, il n’a quasiment pas plu, rendant la tache compliquée . Les températures d’eau avoisinent en moyenne, les 28 degrés, et dans ces conditions on touche souvent du petit. On tire notre épingle du jeux avec quelques prises de poisson maillé malgré tout.


Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs… (9min40 – 220 Mo). Désolé pour la qualité de certains plans, la crème solaire ayant eu raison de la camera 😉

A bientôt pour d’autres pêches dans le Rhône… 😉


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