Sessions Carnassiers – Aout 2017 – le Lot (47)


29 juillet au 12 Aout 2017, Sessions Lot (46/47).

Après des sessions découvertes du Lot en 2015 au mois d’aout, et en 2016 pour l’ouverture au mois de mai, et durant l’été 2016 tout avait été programmé pour y retourner cette année encore. Cette rivière est mythique et les paysages associés magnifiques, cela devient de plus en plus une nécessité d’y tremper les palmes chaque année ! Elle regorge d’espèces diverses et les carnassiers sont bien représentés, à l’image des fameux black-bass, perches, sandres et autres brochets. Ajouter à cela, les fédérations locales sont vraiment très actives, de quoi aller prendre de la graine dans un cadre somptueux ! On a déjà effectué pas mal de repérage entre St Cirq Lapopie et Penne d’Agenais, cette fois ci, on retournera sur le meilleur de ces coins, en essayant de découvrir d’autre biefs intéressants.. Ce sera seulement avec Pipo, CLC et LOL69 quand à eux sont resté travailler…


-> Coté hébergement, on avait dégoté, un gite pour 6 personnes, au calme avec du terrain en bordure de forêt, à 7 km de Puy l’Evêque et donc de la rivière, loué sur Internet après moultes investigations. Une maison traditionnelle en pierre avec son pigeonnier sur un domaine champêtre en lisière de forêt, pour profiter d’une nature sauvage et d’une vue dégagée, loin de toute activités touristiques. Bon, sur ce coup la on s’est fait plaisir (et encore, cela reste deux fois moins cher qu’un mobilhome au camping), il y a encore moins onéreux pour profiter de cette région, encore faut-il s’y prendre tôt, comptez un an d’avance sur certains gites prisés en bord de rivière. Il y a aussi beaucoup plus classe mais il faut doubler le budget ! Bref, entre camping, ferme, gite, hôtel et j’en passe, vous trouverez location à votre porte monnaie tellement les possibilité sont grandes.

> Coté Pêche et Spots, comme l’année dernière on a quand même fait quelques recherches Internet et il faut bien dire que les informations abondent. La fédération de pêche 46 est vraiment très actives et les AAPPMA locales suivent bien ! Dans le département du 47 (Lot et Garonne), l’ambiance semble évoluer vers un peu moins de perfectionnisme à la diffusion d’informations, et même si le tourisme pêche signifie quelque chose ici, cela ne semble pas aussi primordiale que dans le Lot (46). On profitera de dépliant pêche bien fait avec des « parcours » carnassiers numérotés, sur certains secteurs bien définis, avec carte IGN à l’appui pour l’emplacement des mises à l’eau, de la possibilité de pratique du bord, etc… On s’aidera des guides de pêche, tout en conservant notre esprit de découverte. On décide de prospecter encore et encore tellement les spots foisonnent. Comme vous le savez peut être, la rivière Lot serpente entre petits monts et mini plaine offrant des typologies et une hydrologie très variables. En arrivant dans le département 47, elle devient une rivière de plaine, plus large, la topologie moins vallonée lui offre une plus grande prestance. Coté bathymétrie, on avait bien mis la main sur quelques cartes qui rendaient bien compte de variations importantes, allant de 1 à 17m, tout dépendant des biefs pratiqués et de la pratique sur celui-ci, en aval du palier, au milieu ou au bout. On s’aperçoit bien que la grande majorité des zones profondes se trouve à l’aplomb des falaise ou de certains paliers, offrant quelques 8m de profondeur en bordure certaines fois, alternant avec des cotés attenant aux plaines sur les zones semi plate ou les champs de maïs ayant remplacés les vignes, côtoient la rivière de près et les hauts fonds très encombrés d’herbiers prédominent… Un canal de navigation est présent sur les zones navigables et offre 17m de fond par endroit, mais il n’est pas rare de trouver moins de 2m au milieu du Lot sur les biefs non navigables. Globalement, on pêchera dans 5m d’eau en moyenne sur tout les secteurs. On trouve des trous plus important et régulier sur les 8m plus en amont sur Caix, ou en aval sur St Sylvestre et l’on ira jusqu’à des fosses de plus de 12m bien localisées. Pour les 17m, il faudra descendre en dessous de Penne, en direction de Villeneuve sur Lot. Cette rivière est régulée, EDF est bien présent, des passes à poissons ont été déployées, et les paliers et écluses sont fréquents, environ tous les 2 km. Le Lot connaît de nombreux barrages sur son parcours. Ils se divisent entre deux catégories, en fonction de leur capacité de production. Son alimentation surtout pluviale, explique les sauts de son débit, les crues brutales d’automne ou de printemps qui peuvent prendre, parfois, un caractère catastrophique. Le débit du Lot a été observé sur une période de 64 ans (1937-2000), à Villeneuve-sur-Lot, ville du département de Lot-et-Garonne, située à peu de distance de son confluent avec la Garonne. Le bassin versant de la rivière est de 10 700 km2 à cet endroit (sur 11 254). Le module de la rivière à Villeneuve-sur-Lot est de 151 m3/s. Le Lot présente des fluctuations saisonnières de débit très importantes, avec des crues d’hiver-printemps, portant le débit mensuel moyen situé entre 193 et 289 m3/s, de fin novembre à début mai inclus, avec un maximum en février, et des basses eaux d’été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel atteignant le plancher de 32,5 m3/s au mois d’août. Sur notre séjour, il oscillera entre 30 m3/s et 60m3/s, autant dire un état de semi étiage, laissant place parfois à quelques poussées courte du à l’ouverture des barrages et le passage de certaines écluses.Le décors était planté, l’aventure Lot pouvait (re) commencé !

Lors de notre épopée dans le Lot et Garonne, nous avons pratiqué pas mal de biefs différents, entendez par la des zones inter-palier (écluse), s’appuyant sur les dépliants pêche et les conseils des locaux mais aussi et principalement sur notre flair, les cartes satellites et nos expériences passées. C’est pourquoi et dans un but organisationnel on décidera d’alterner entre spot déjà pratiqué et donc « connu » et repérage découverte au risque de se planter complètement tellement les topologies peuvent varier sur le Lot à ces endroits. Au programme les biefs de Puy l’Evêques (Amont et Aval), Lustrac/Ladignac (Amont et Aval), Fumel Amont, Viré sur Lot, Cipière et Villeneuve sur Lot.

pictograms-nps-fishingSpots/Bief Les Ondes – Ladignac – Lustrac. On ira embarquer juste à l’amont de l’écluse de Lustrac, petit lieu dit accessible par le village de Ladignac. Ici, il est possible de pêcher à pied sur quelques centaines de mètres et d’embarquer en Float-Tube ou avec un bateau sans remorque pliable ou autre (que l’on peut porter ou faire glisser). L’ancienne mise à l’eau étant recouverte d’une boue épaisse qui laisserai les meilleurs 4×4 dans l’incapacité la plus totale. L’accès en voiture berline est possible et propre, il y a de la place pour se garer, et à l’ombre. L’ambiance sauvage sur fond de bruit de palier ou l’eau s’écoule inlassablement, nous laisse plein d’espoir, le lieu regorge d’arbres immergés, mort ou pas, de multiples végétaux, dont les ronces, des nénufars par endroit, toute cette nature plongeant dans la rivière semble faire corps avec celle ci, comme si elles ne formaient qu’une unité, propice au développement et à la vie de toutes espèces et notamment celles que nous sommes venu traquer. C’est comme d’habitude ici, c’est le coeur palpitant que nous embarquons, que la chaleur infernale n’arrange pas, nous obligeant au mouillage de casquette toute les 30 minutes. On attaquera forcement tous les deux aux leurres de surface, tellement les expériences passée nous avaient procurer du résultat et du plaisir sur ces leurres, c’est aussi l’occasion de voir si le poisson est actif. Certain au StickBait Samy 65, Naja, ou d’autre au Poppers de différentes tailles en privilégiant les petites (<5cm). Pipo lèvera le premier poisson du séjour et un petit bass de 20 cm environ !

La stratégie surface sera appliqué tout au long du séjour et nous ne varierons les montages que lors des phases calmes ou les poissons ne réagissent pas en top water. L’emploi de montage leurres souple en texan ou pas de différent grammage constitueront les principales alternatives mais l’emploi de poisson nageur de toute taille sera aussi au programme pour tenter de déloger un brochet lors de passage sur des topologie typiques. En remontant le bief, on tombe sur des ilots formés par d’immense massifs rocheux, les fonds jonchés d’arbres morts et de rochers donne une image d’apocalypse, c’est le lieu ou les carpes communes semblent se réunir, entre les aperçus dans les palmes ou les innombrables saut en surface qui font des bruits de bombe, cet endroit est habité par des spécimens dont certaines avoisinent les 15 kilos. Pavince de son coté trainasse à l’aval, le ventre gargouillant, luttant contre une flore intestinale devenue instable ces derniers temps, le laissant sans énergie pour entrevoir une concentration suffisante pour produire du poisson, il finira donc son premier jour capot mais confiant. Pipo enchainera quelques touches, une quinzaine environ, entre quelques ratés, il pourra célébrer quelques bass dont un joli de 35 cm et un chevesne. Pas folichon contrairement aux années précédentes, notamment sur les chevesnes qui semblent bien moins actifs que par le passé. Aurions nous affaire ici aussi aux même problématique qu’en eaux Lyonnaise, avec des températures d’air très élevée à 34, et celles de l’eau qui suivent à 27 degrés rendant amorphe la plupart des espèces ?!… Ce paramètre ne saurait expliquer à lui seul ces premiers résultats puisque l’année dernière nous avions bénéficié de condition quasi similaire avec des conséquences tout autre ?! On décidera de monter les cannes light pour les prochaines sorties afin de jouer la discrétion et pouvoir proposer des leurres de petite tailles.

On retournera plusieurs fois sur ce bief, en son milieu par la commune de Ladignac, et un lieu d’embarquement permettant d’aller explorer l’amont du bief en direction de l’écluse des Ondes ou de se rendre à l’aval sur sa partie centrale, la plus intéressante à notre gout. La deuxième session sera nettement plus « productive » et amusante, surtout lorsqu’elle démarre sur les chapeaux de roue ! En arrivant sur les restes d’une ancienne mise à l’eau qui nous sert d’embarcadère, on constate immédiatement une certaine activité en lisière de l’amas d’herbiers qui occupent la totalité de la bordure contrairement aux années précédentes, signe qu’ici aussi, l’absence de pluie et des eaux claires ont pu faciliter le développement des végétaux, rendant même impraticable certains spots ou nous nous étions bien éclaté les fois précédentes, les arbres mort en bordures entourés d’herbiers bien denses sont quasi inexploitables et en dehors de quelques leurres bien adaptés, il est difficile de les pratiquer. Une certaine activité donc, et des chasses ci et la, qui révèlent des Black-Bass bien dynamiques, à l’affut derrière les bancs d’alevins encore présents par milliers cette année dans la rivière. Ou que vous soyez, vous pourrez en observer à coup sur, et de toute taille. Pavince, premier dans l’eau, pourra donc immédiatement lever le premier fish de la session sur un ULM04 Rapala permettant de déclencher un petit Bass qui ne répondait pas en surface. Il pourra apercevoir des dizaines de Bass, certains dépassant aisément les 25 cm. Pipo arrivée dans l’eau peut après pourra s’y mettre et visant la bordure dans une travée d’herbiers permettant le passage du Samy 65, il observera au bout de seulement trois lancer, l’attaque magique et foudroyante de surface qui vous fait monter l’adrénaline instantanément, il fera dans le vide un poisson venu à priori se rater comme souvent sur les impacts en surface. Commençant tout d’abord par pester sur le résultat, il s’apercevra ensuite en ramenant sa ligne que le vide occupe réellement celle-ci, le laissant orphelin d’un Samy tout neuf ayant servi sur trois lancer uniquement ! La coupe sèche et net du bas de ligne ne laissant guère de doute sur le protagoniste venu lui rendre visite. En visionnant de plus près la vidéo en live de la touche, on pourra deviner un brochet de 50/60 cm environ venant confirmer nos pressentiments sur cette action de début de journée laissant un Pavince moqueur et chantant « tu veux mon Samy » sur l’air de Franky Vincent et sa célèbre chanson sur le « zizi », et un Pipo à la fois en train et déconcerté ! Je vous laisse imaginer l’ambiance de ce début de session ou l’on s’est bien marré entre déception et euphorie d’avoir pu entrevoir un bec aussi rapidement, « tu veux mon Samy, oui oui oui…, je vais te le donner, oui oui oui… ». Il est vrai qu’en dehors du mois de mai, ou nous avions pu lever quelques maillés du Lot, l’été ne nous avait offert que touche raté, coupe, casse et explosion de surface non bénéfique. Un semblant de déjà vu se dessinait, et nous laissait à la fois plein d’espoir mais également dubitatif pour la suite… On prendra une cinquantaine de touche à deux sur la journée, nombreux son les impact en surface sans suite, un « lapé arrière » comme on les appellera, le fruit le plus souvent de petit chevesnes, dépassant rarement les 15 cm, mais très motivés pour s’entrainer sur nos leurres sans s’en saisir. A chaque fois c’est un petit sursaut qui nous remet dans la partie si tant est qu’on s’en soit éloigné. Il faut dire que l’activité commencer sur un bon rythme s’est réduit très rapidement, trop rapidement, une phase dont nous avons su profiter pleinement. Nous avions quitté la zone d’herbiers denses pour rejoindre des arbres morts plus exploitables mais sans réel résultats, une stratégie pas forcement payante mais il nous fallait couvrir du terrain pour chercher et trouver le pattern et les lieux du moment, des phases de power-fishing presque toujours productives. Il faut dire que même si les coins se ressemblent vu de l’extérieur, les poissons n’occupent pas deux post à priori identiques vu du dessus. La profondeur joue un role important également et les choses semblent s’être inversé par rapport à l’année dernière. Il faut effectivement chercher des obstacles immergés mais dans beaucoup d’eau, la ou l’année dernière 2m50 / 3m suffisait pour prendre des touches en surface, aujourd’hui il faut viser dans les plus de 4m et plus pour voir un peut d’action. Le courant faible a son importance également suivant si vous vous trouver à l’intérieur d’un virage ou sur une zone moins profonde accentuant son effet, vous trouverez selon, les Bass ou les chevesnes. C’est en considérant bien cela que l’on pourra lever ce jour 8 chubs (34cm max) et 5 Bass (20cm max) pour une cinquantaine de touches au total. Pavince ira aussi de sa casse sur une belle touche de fin de journée, à l’approche du coucher du soleil, et dans un arbre immergé dans 7m50 d’eau, alors qu’il avait entrepris de pêcher dans l’arbre en empruntant une parallèle au tronc principal, évoluant en surface avec son Naja 35 au milieu des branches secondaires qu’il sera fortement aspirer, puis, incapable de brider sur une canne light armé d’un nylon 12/100, le poisson sondera immédiatement entrainant avec lui un Pavince qui tentant de suivre la ligne pour retrouver le chemin pris par le poisson au milieu des branchages verra sa ligne sectionnée au bout de quelques secondes le laissant furax, « tu veux mon Naja…, prends le moi… » Il faut dire que les premières pratiques sur des montages plus lourd ne donnaient rien, trop peut de touche, et riens de concret au final… ! C’était donc armé en fluoro 15/100 pour Pipo et Pavince en nylon 12/100 que les premiers résultats avaient pu s’entrevoir. Au premier poisson correct cela se paie cash, mais c’était la seule solution pour prendre des touches sur des journées ou l’activité semblait quasi nulle. Point commun à toutes ces premières sessions, on constate que les poissons s’activent à partir de 19h et ce jusqu’a 20h30, après cela et jusqu’a la fin, 21h30 environ, plus rien ne se passe.
Il faut donc bien ouvrir les yeux à partir de cette heure la et garder assez de concentration pour profiter d’un moment cour donnant plus de chance aux pratiquants.Ce bief occupera une bonne partie de notre séjour car c’est sur celui-ci que nous sommes le plus tranquille et que nous verrons le plus de poissons, et que nous effectuerons la plupart de nos prises. De nouvelles carte iNav et la mises à jours des autres verront rapidement le jour à partir des nombreux logs sondeurs que l’on pu enregistrer à ces occasions. Il aura notre coup coeur séjour, il représente tout ce qu’il y a de bon pour la pratique de la pêche des carnassiers. On aura vu, black-bass, perche, brochet, silure et sandre, sans oublier chevesnes, et autre cyprinidé, carpes, etc… Le bief est calme, on verra un seul bateau sur le séjour, la nature est belle et sauvage, les bordures ont été préservés, ce qui n’est pas le cas de tous les biefs du Lot et Garonne.Une autre fois et en partant cette fois vers l’amont de Ladignac en direction de l’écluse des ondes, en remontant le bief, on touchera comme souvent que du chevesne, les profondeurs étant moindre et le courant plus marqué, les Bass semblent avoir déserté les lieux. Ce jour la encore il nous faudra attendre 19h pour entrevoir des touches concrètes et des phases plus marquées permettant de déclencher des poissons plus correct. Pavince pourra lever le premier « big » du séjour avec un chub de 47 cm venu fracasser le Samy 65 coloris argenté entre deux branches. Emotions passée et arrivant sur une zone fortement recouverte par les herbiers, il optera pour l’un des rares leurres capable de pêcher la ou presque aucun autre ne pourrait passer, le StickBait Storm Weedless Serpentino. Un leurre vraiment très fun dont nous avions déjà parlé (cf récits Lot années précédentes), et que tout pêcheur croisant du cover doit avoir dans sa boite. Ce n’est pas qu’il prends beaucoup de poisson, au contraire, mais il en déclenche énormément la ou aucun autre n’est efficace. A ce jour nous n’avons jamais pris de fish avec, mais il nous a rapporter une bonne quinzaine d’attaque de surface assez inoubliables et c’est la l’essentiel. Le souvenir du raté qui reste la ou la prise reste enfouie dans les mémoires. L’explication à cela est la conception même du leurre, destiné à la base à la pêche du SnakeHead, les Channidae (ou têtes-de-serpent) sont une famille de poissons d’eau douce de l’ordre des perciformes. Il y a deux genres, Channa en Asie (26 espèces) et Parachanna en Afrique (3 espèces). Ces poissons ont même la faculté de se déplacer sur terre pendant quelques secondes. Ils sont extrêmement agressifs et prennent le leurre bien souvent par l’arrière d’une morsure foudroyante, les deux hameçons incurvés et montés texan très court sont difficile à piquer et il faut une morsure ferme, net et dans l’alignement du leurre pour espérer ferrer le poisson. Toute attaque latérale aura pour conséquence l’échec et de belles traces sur sa carapace en plastique mou. Aujourd’hui encore l’effet serpentino saura faire succomber un brochet du Lot en sortie d’herbiers. Alors que Pavince brossait les quelques trous présent au milieu de cette forêt aquatique, un bec timide mais qui semblait vouloir en découdre malgré tout, viendra frapper la surface et faire demi tour aussi vite qu’il était apparu. Le leurre n’en gardera qu’un léger souvenir et un Pavince une fois de plus amuser des résultats engendré par ce leurre si atypique. L’action se reproduira trois fois durant le séjour prouvant bien que ce leurre sait déclencher des touches la ou d’autre restes muet.Une dernière session sur ce bief sur notre dernier jour de pratique dans des conditions un peut plus clémentes donnera encore des résultats correct au vue des autres bief pratiqués. Les pluies de cette deuxième semaine de vacances ont apporté leur lot de fraicheur et les eaux sont retombé de 27,5 à 23,5 degrés. Ces 4 degrés semblent avoir fait évoluer les choses, et réveillé les plus gros specimens, notamment les chevesnes. Alors qu’il fallait attendre 19h la semaine précédente, aujourd’hui on pourra prendre du poisson tout au long de l’après midi. Les prises s’effectuent toujours la ou la profondeur est suffisante, la ou il y a moins de 4m on prends nettement moins de touche et sur des specimens plus petits, au delà, les choses augmente significativement. Cet ainsi que Pipo pourra enchainé quelques Bass au abords d’un arbres immergé dans 7m50 d’eau, ou encore passer la barre des 40 sur un gros chevesne de 48 cm venu percuter son Samy 65, malheureusement sa GoPro un tantinet capricieuse ne se déclenchera pas pour immortalisé son big fish du séjour. Il ne manquera pas de lui faire savoir… Pavince quand à lui assure l’essentiel en pratiquant les postes marqués uniquement et de beau chub à la clef.Il éprouve par contre plus de difficulté à trouver les Bass et seul un juvenile viendra s’essayer et de fort belle manière sur le Stick ! Il se cantonnera en mode power-fishing à jouer les postes typiques, pouvant héberger un gros spécimens. Les plus gros chevesnes occupent en général les postes les plus intéressants d’un point de vue nutritif ou pour y passer du bon temps. En général les cotés amont des troncs immergés ou autres branchages et certaines baies au calme, à l’abris des ronces qui tombent dans l’eau. C’est ainsi qu’il pourra lever encore deux poteaux du Lot, bien énergiques, de 48 et 52 cm, scorant au passage le big fish du séjour en dépassant la barre de 50 cm. 4 Bass (20 cm max) et 7 chevesnes seront pris ce jour avec 3 specimens de 48, 48 et 52 cm.On ira une seule fois à l’aval du palier, et comme l’année dernière les résultats ne sont pas excellent, un seul Bass de 20 cm sera capturé sur un bief ou les arbres morts sont moins présent, le courant plus soutenu, et malgré une topologie intéressante, il semble pas très productif sur sa partie amont (juste sous le palier).Je rappelle que l’on a pratiqué quasiment exclusivement en surface, essayant que très ponctuellement d’autres types d’approches, ces conclusions sont donc à prendre avec parcimonie. Le dessous du palier peut s’avérer être interressant, avec pas mal de fond à son aval, et des structures immergées aux abords du moulin comme on peut le voir avec la fonction DeepView d’iNav@FT69. Sur cet exemple on voit bien un ancien muret immergé qui à l’époque était bien en dehors de l’eau, aujourd’hui recouvert il offre un poste de pêche typique, on le voit d’ailleurs bien à l’oeil nu comme au sondeur.

 

pictograms-nps-fishingSpot/Bief Puy l’Evêque amont et aval & Viré sur Lot aval. On avait déjà pratiqué une partie amont de ce bief lors de notre première venue dans le Lot en 2015 et on en avait retenu une présence élevé de chevesne due à des topologies bien particulières avec des fonds oscillant entre 0,5 et 3m, de nombreux enrochement au milieu et en bordure et pas mal d’arbre mort. Ayant constaté une activité réduite des Bass, on décide sur ces coups la de se concentrer sur les chubs en surface. On ira par deux fois à la hauteur de Puy l’Evêques, village médiévale magnifique, surtout vue depuis la rivière ! Une première expérience en amont du palier/écluse puis à l’aval. Nous ne pensions pas trouver de Bass sur notre passage mais après deux chevesnes délogés d’un arbre mort à hauteur de l’embarcadère, on tombera sur un spot bien fourni en Black-Bass. L’occasion pour Pavince de monter un premier chevesne de 28cm puis un Bass de 20 cm et de surprendre un joli 40+ sur un suivi dans les herbiers qui bordent les pontons du petit « port » situé en rive gauche. Ici la topologie profite aux habitants à grande bouche, à l’écart du léger courant présent aujourd’hui, bénéficiant de plantes montantes mais pas étouffantes et de ponton offrant ombre nécessaire et cache pour batifoler ou chasser dans ces eaux claires. Passer l’émotion d’un suivi sans suite, Pavince entreprendra un spot juste à l’amont du pont, les piles accélérant le courant, les herbiers plient et offre un coin propice aux gros chub. Ils ne se feront pas attendre, et dès les premiers lancer, le StickBait Samy 65 coloris argenté se fera pulvériser en surface par des individus décidé à en découdre avec tout ce qui passe à leur portée. Ainsi Pavince pourra lever les premiers 40+ du Lot qui se seront bien fait attendre. Après cela et en remontant encore la rivière, les touches se calmeront malgré, comme toujours, quelques raté de jeune chevesne venu s’essayer plutôt que se nourrir. On fera une vingtaine de chevesnes pour une cinquantaine de touches, tout en surface bien évidement, c’est la technique principale volontairement utilisée. A l’aval, les résultats seront plus ou moins les mêmes avec globalement moins d’attaques, et donc de prise. Ces spots ne feront pas parti de nos must, ils sont plus fréquentés que d’autres biefs plus sauvages et les variétés représentées semblent plus restreintes. Les topologies présentent sont aussi moins propices avec parfois des hectares de hauts fonds de rochers dans 30 cm d’eau rendant la pratique impossible.

Autre bief prospecté fut celui de Vire sur Lot, à hauteur du pont de Vire, en face du camping, en descendant à l’aval. Ici aussi, à l’image de Puy l’Evêques, avec un effet rivière encore plus marqué, la topologie ne nous laisse guère de doute, cela ne sera pas une journée BlackBass… Les fonds atteignent 3m par endroit, les abords sont moins sauvages, seul quelques arbres mort habitent les bordures, peut d’herbiers, des eaux ultra claires. A peine commencé, on a même du mal a observer du poisson quelqu’il soit. Chose plutôt rare dans le Lot ou les espèces foisonnent. En général ou que vous posiez votre regard vous observerez du poisson, aujourd’hui ce n’est pas le cas et l’on sait que la journée risque d’être maussade. Raison à nous puisque l’on aura du mal à déclencher les quelques petits chevesnes qui vivent ici. On en touchera 11 sur la journée sans dépasser les 28 cm, et à part Pavince qui se fera malmener par un 40+ qui se décrochera après s’être emmêler dans la sonde, pas de grande émotions.

 

pictograms-nps-fishingSpot/Bief Fumel amont. C’est en mode découverte que l’on aborde ce bief que nous n’avons pas encore pratiqué, il faut dire que les conseils des locaux nous avaient tenu éloigné de ce coin… Comme quoi il faut se méfier des conseils car il s’avérera être un meilleur coin du séjour. Embarquement au niveau de l’embarcadère du bateau promenade de Fumel, seul endroit réellement adapté en dehors peut être des pontons pour avirons en rive gauche. Très rapidement on réalise que l’eau est légèrement teinté par rapport au Lot du moment sur d’autre spot. Ceci étant du aux nombreux tuyaux provenant des habitations qui lâchent leur eaux usées dans la rivière. On apprendra plus tard que la ville de Fumel ne dispose pas de station d’épuration, et que même si les choses vont en s’améliorant, bon nombre d’égout de la ville sont encore déversé dans le Lot !!! Les 4 millions d’euros nécessaires à la construction d’une station ne sont pas disponibles et la pauvreté et la désertification de ces régions n’encourage pas les autorités à libérer des crédits, navrant… On engage la partie en remontant rive gauche le long d’un petit chemin ou promeneur et pêcheur du bord peuvent se tenir. On reviendra d’ailleurs par jour de pluie pratiquer depuis ce petit chemin qui offre un nombre de spot limité mais qui autorise la pêche du bord, chose plutôt rare dans la rivière Lot tellement les bordures sont sauvages. Ici la topologie parait beaucoup plus propice à ce que l’on est venu chercher, les plantes et herbiers sont bien présent mais pas étouffants, nombreux sont les arbres morts en bordures offrant potentiel cache et lieu de repos à nos cher carnassiers Lotois, le tout dans des profondeurs n’excédant pas 3m sur une large bande d’une trentaines de mètres. Chose confirmée dès le départ ou l’on aperçois bon nombre de chasse dans les banc d’alevins qui profitent des eaux goûtues du lieu et des Bass à l’affut qui semblent actifs. Effectivement on verra vite les premiers banc de Black-Bass errer ci et la, ils arrivent derrière nos leurres par dizaine sans pour autant sans saisir. La taille moyenne des individus est d’environ 25 cm avec quelques pièces atteignant les 35/40 ! Déconcertant une fois de plus, nous avions déjà vécu cela de par le passé dans le Lot, des quantités assez inhabituelles de Bass devant les palmes sans qu’ils prennent les leurres proposés. De quoi laisser un Pavince furax, passant des dizaines de proposition différentes, adaptant grammage, type de leurres souple, fini la traque en surface, il fallait trouver ce qui les ferait taper. Malheureusement il n’y arrivera pas, et malgré une tape légère d’un individu de 30cm, il ne montra rien au Float-Tube sur ces premières heures à tenter de les décider. On croisera des vieux briscards du coin, très sympathiques avec lesquels on ne manquera pas de partager leurs problématiques halieutique, à obtenir de l’info, et refaire le monde de la pêche Fumeloise, très formateur. Après cela on changera de bordure, en rive droite, à l’aplomb des falaises présente à l’entrée de la ville. Ici la profondeur passe à 7m50 à 3m du bord. Les cassants sont net et même si la végétation est bien présente, on se dit que les choses ne sont pas gagnés d’avance. Mal vu pour le coup puisque les touches arriveront vite sur ce secteur, avec des petits Bass très en appétit le long de cette bordure. Il faut aller les chercher très près du bord ou le long des obstacles et ils sortent bien volontiers taper dans les Stick de surface que nous avions re sorti. Pavince pourra ainsi en monter une petite dizaine sur les dernières heures de pêche, avant de prendre la cartouche fatale pour le dernier Naja de la boite. Toujours équipé d’un nylon fin 12/100 tellement les montages plus gros sont improductifs, il se fera happer le leurre dans un bruit roque, le poisson prendra le fond instantanément, mettant deux coup de tête, cassant net la ligne et emportant avec lui le dernier StickBait de petite taille d’un Pavince devenu une fois de plus furax de cette action mal géré. Il faudra repasser au magasin avant la fin du séjour, malheureusement, les tailles proposées ne correspondent pas et il faudra se rabattre sur une autre marque et d’autre coloris. Passant alors sur la canne médium et un Samy 65 plus conséquents, il se remettra en quête d’une prise digne de ce nom. Pipo, quand à lui, excéder par le vent bien présent aujourd’hui, ne rendant pas les lancers faciles sur des montages léger, délaissera cette bordure pour repasser par celle par laquelle on était remonté au début de la session, et notamment sur un ensemble de tronc immergés qui avait donné quelques touches à l’aller, il pourra ainsi faire quelques Bass de petite taille mais bien plaisant après des débuts si chaotiques. Pavince, décidant de persévérer en rive droite, toujours dans 7m50 de fond avec quelques remontée dans 4m d’ailleurs marqué par des bouée de hauts fonds ?!? Il faut savoir s’adapter se dit-il et effectuer une bathymétrie « correcte » passe par se genre de tache ingrate ! Bien à lui puisqu’il pourra se faire plaisir, et entreprendre un combat aero-acrobatique avec un Bass bien maillé venu percuté le Samy après quelques animations le long d’un arbre immergé. Un moment magique qui lui offrira son plus gros bass du séjour avec 35 cm d’énergie, comme quoi la persévérance paye certaine fois. On finira la journée à s’essayer sur les nombreuse chasses qui recommenceront à partir de 19h, et à part un bateau d’abruti passant à notre hauteur plein gaz venant troubler une surface redevenue calme après la tombée du vent du jour, on pourra de nouveau pratiquer sereinement en surface, profitant d’une activité plus marquée mais pas plus mordeuse. 12 Bass seront fait ce jour, le score du séjour sur ce poisson, comme quoi un bief annoncé comme peut propice peut se révéler être LE coin à pratiquer, était-ce un coup de bluff des locaux ou une journée productive…

C’est d’ailleurs sur ce bief qu’a eu lieu le week-end du 5 et 6 aout, une manche du GN Carla Pro Elite et Challenger Sud-Ouest. L’occasion pour nous d’aller voir les 20 meilleurs français en découdre avec un Lot que l’on estimais capricieux cette année. L’occasion aussi d’aller rencontrer les frères Himbert, dont je suis personnellement assez fan, tant pour leur blog ultra productif et bien écrit que pour les résultats qu’ils arborent. Certes un peut dépriment pour vous humble amateur de pêche aux leurres tellement la pratique semble simple et foisonneuse pour eux mais très constructif, merci à eux, plus particulièrement à Julien, pour ce blog si bien tenu. C’est par ici ! On pourra donc aller se présenter auprès de ces compétiteurs et engager une longue conversation à laquelle j’eu beaucoup de mal à mettre fin, j’aurai discuté des heures et des jours avec de tels passionnés qui partagent sans limite leur expériences et savoir si précieux. Merci à eux pour cette rencontre qui restera gravée, en espérant peut être un jour avoir la chance de pratiquer à leur coté, en mode loisir. Coté résultat de la manche, c’est David qui l’emportera au final, sur les deux jours, quand c’est pas l’un, c’est l’autre 😉 Pour ce qui est des résultats globaux, il ne s’est pas pris beaucoup de poisson et pas mal de capot sont à déplorer (se référer au site FFPS, manche Fumel 5/6 Aout 2017). Nous n’avons donc pas à rougir de nos résultats du moment, même les meilleurs se cassent les dents en ce moment.

En revenant à pied et par jour de pluie sur ce spot, Pipo pourra se faire plaisir en montant pas mal de petit bass bien énervés, chassant ci et la dans les bancs d’alevins.Il enchainera les prises en trouvant le pattern leurre souple 2″ Ketek coloris imitatif, jouant de tirettes successives sur des linéaires assez lent. Pavince ira de son double loupé en surface sur le Serpentino sur ce qui semblait être d’une part un gros bass, et d’autre part un brochet. Le passage dans les herbiers denses avec ce leurre paye une fois de plus et rapporte encore des loupés, décidément…

 

pictograms-nps-fishingSpot/Bief Cipière – Amont des Ondes. C’est après un repérage minutieux par jour de pluie pour trouver un lieu pour embarquer sur ce bief que l’on décide de s’y rendre. Il faut dire que les bordures sauvages vous empêchent la plupart du temps d’embarquer en Float-Tube (sans que la voiture ne soit garé trop loin), et on passa quelques heures à empreinter les chemins de traverse à la départementale afin de trouver un coin correct. Si cela peut profiter à d’autre et leur éviter des pertes de temps phénoménale et bien tant mieux, reportez vous à la carte globale en haut de l’article où bien inscrivez vous à iNav@FT69, l’application gratuite qui masteurise sur ces considérations. Lors du repérage on avait observer bon nombre de chasse, et un pêcheur local bien sympathique nous avait confirmé la présence de beaux Bass, Brochet et autre perche. C’est donc le coeur à l’ouvrage que l’on entreprends cette journée repérage , une fois de plus sous de grosses chaleurs et dans un vent à décorner les boeufs. Il faut faire attention aux nombreuses chutes d’arbres en bordures, très fréquentes, qui peuvent naturellement s’avérer fatale pour un pêcheur en Float-Tube. On pourra en observer après notre passage, une histoire de minute qui nous rappelle à l’ordre régulièrement. On pratiquera donc le plus souvent la tête en l’air à observer la végétation dansante dans ce vent appuyé, pêchant plus éloigné des bordures que d’accoutumé. Aujourd’hui encore, déclencher du poisson en pleine après midi est chose quasi impossible, nous n’y sommes tout du moins pas parvenu, il faudra attendre une fois de plus 19h pour voir un semblant d’activité se dessiner. Dommage car les topologies à brochet occupent une bonne partie du bief, de vastes plateau baignant dans 2m50 d’eau avec pas mal d’herbiers montant attenant au lit majeur de la rivière. Seule 10 touches viendront s’additionner à des statistiques déjà bien en berne, et un seul chevesne, certes de 48 cm et bien tonique, mais qui nous laisseront plus fatigué que motivé pour y revenir cette année. Un spot à confirmer une prochaine fois et dans des conditions moins dangereuses et plus propice à la pêche.

 

pictograms-nps-fishingSpot/Bief Villeneuve sur Lot – Chateau Rogé. On descendra une seule fois plus à l’aval dans le Lot pour un repérage sur des parties plus large et plus calme. Nous n’étions précédemment pas aller plus loin que Penne d’Agenais, on décida de se rendre juste en amont de Villeneuve sur Lot, au lieu dit Château Rogé ou une mise à l’eau correcte non loin d’un parking nous permettait de se mettre à l’eau sans trop de difficulté après une nuit très courte. Les orages annoncés sur l’après midi nous oblige à un réveil matinal pour espérer profitez de cette journée. La mise à l’eau se situe au niveau du club de Wake-Board dont Jérôme Macquart, multiple champion de France de wakeboard, semble s’occuper, il s’est d’ailleurs associé au pilote professionnel de Formule 3000, Alain Delpeuch, pour tenter de battre, début août à Villeneuve-sur-Lot, le record du monde de vitesse en wakeboard tracté. Voici le résultat impressionnant de ce défi hors-norme : 127,6 km/h, record validé par un huissier ! Un bateau de course de 300 chevaux qui tire un homme sur une planche de Wake, on ne voit pas ça tous les jours 😉 Ici la topologie du Lot est fondamentalement différente de ce que l’on avait eu l’habitude de pratiquer. Il est beaucoup plus large et plus profond avec un lit majeur dans 15m d’eau et des bordures très profondes (8m). On le savait la partie serait difficile et se fut le cas. Une fois de plus le vent à 30 km/h et des températures élevée ne facilitèrent pas la tâche. Ce n’est pas que l’on cherche des excuses mais pratiquer en surface avec vaguelettes n’est jamais évident. L’emploi d’autre techniques n’étant pas spécialement au programme, on a insisté sur ces techniques n’employant que très rarement des montages plus conventionnel sur le Bass, avec des leurres souples plus ou moins grammé, de toute taille, sans plus de réussite. On jouera également plusieurs fois en verticale sur des banc de fourrage repéré au sondeur sans succès. On croira d’abord à l’arrivée de l’orage et on décidera de sortir de l’eau temporairement pour s’y rejeter une fois la fausse alerte passée. On décrochera d’abord chacun un poisson avant que tout s’arrête pour des heures de pêches très longues. Il faudra attendre la fin de la session pour que Pavince n’entrevoit une petite délivrance. C’est alors qu’il se rendait à la mise à l’eau pour se délivrer d’une fatigue accrue par les 3h de sommeil, qu’il pourra enfin monter un Bass sur les derniers lancers, 26 cm qui libère même s’il ne représente pas un sacré score en soit. Cette partie du Lot peut paraitre ingrate mais elle est selon les dire un must pour le Bass, et les gros lunkers, il faudra donc persister sur ces secteurs, mais avec plus d’heure de sommeil et un peut moins de chaleur, après 10 jours de safari pêche, les nerfs sont tendus et la concentration s’en trouve fortement mis à l’épreuve.

Un bilan Lot positif même si le ressenti des scores sont mitigés. Sans comptez une à une les prises, on aurait dit que l’on avait pris moins de poisson que les années précédentes, comme quoi ! Cette région est magnifique et le potentiel pêche dans la rivière Lot semble infinie, nous reviendrons c’est sur, afin de continuer à profiter de tous ses délices 😉 3 brochets seront vu (60 cm max), 58 chevesnes (52 max), 32 bass (36 max) et 0 perches pour un total de 90 poissons mis au sec, autant de décrochés et de touches loupées !

pipo pavince  total
chevesnes 24 (48 cm max) 34 (52 cm max) 58
black-bass 16 (35 cm max) 16 (35cm max) 32
perche 0 0 0
 total 40 50 90

Records poisson :

chevesne 52 max Pavince
black-bass 35 max Pavince/Pipo
perche N/A N/A

Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs avec pas mal de louches en live… (11min25 – 260Mo).

A bientôt dans le Lot… 😉


 

One Response to Sessions Carnassiers – Aout 2017 – le Lot (47)

  1. lol69 dit :

    de quoi me motiver pour mon début de vacances…..;-).

    Bien joué pipo et vince…

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